mercredi 28 mai 2014

Droit devant jusqu'au Manival et après...

Randonnée solitaire du mardi 27 mai 2014
Il a beaucoup plu toute la nuit mais par chance les précipitations s'arrêtent vers 6 heures du matin. Je me suis retrouvé seul au dernier moment et je suis parti de mon domicile sans trop savoir où me conduiraient mes pas. J'ai tourné à gauche et puis j'ai continué...
La promenade ouatée dans les nuages a été agréable avec ses fleurs, son écureuil, le tout dans un grand calme, mais il faut aimer marcher....

Départ
Domicile 274 m

Itinéraire suivi
Voir "Trajet sous Google Earth"
Pour faire court
Par les petites rues rejoindre le pont de Craponoz
Monter à Fontaine Bonnet tourner assez rapidement à main gauche pour retrouver la piste rive gauche du Manival
Rejoindre le sentier rive droite guéer au niveau de la Cabane forestière
Monter au Col de Baure
Descendre au Baure et suivre longuement le beau chemin jusqu'aux Meunières
Retour motorisé au domicile (pluie et absence de visibilité)

Remarques
Les appuis sont bons avec peu de boue mais roches et racines sont fort glissantes
Un écureuil dans la brume
De nombreuses fleurs :
- muguet avec grosses cloches
- orchis et orchidées : les céphalanthères sont très nombreuses
- gentianes de Koch
- gouet (arum) pour en savoir plus sur cette plante curieuse cliquer ici
- ail des ours partout ou presque
- nos pseudo lis martagon ne sont toujours pas fleuris il faudra repasser
- la parisette grandit
On devine par instant le bas de la Dent de Crolles parce que l'on sait qu'elle est là
La végétation est très chargée en gouttes de la nuit

Météo
Temps couvert on marche dans les nuages
Pluie fine sans vent
Température relativement douce mais quelques flocons au point haut 1210 m

Distance, temps, dénivelé
16 km ; 5 heures ; 1000 mètres tout juste


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Nuages d'hier
Grillage entièrement fait main
Gouttes de la nuit
Cascade et château de Craponoz
Orchidée : platanthère
Orchidée : céphalanthère
Le Manival au gué vive la. pluie...
Tronc lavé et luisant
Orchis tacheté
Écureuil un peu lointain
En montant dans la brume au Baure
Grange un peu verte en descendant au Baure
Bouton de pavot
Gouet (Arum) tacheté
Histoire de feuilles
Beau sentier dans les nuages
Pouponnière de jeunes hêtres
Poupée et sa capuche
Le trajet sous Google Earth
Élévation

lundi 26 mai 2014

Vipère ou couleuvre ?

Observation du mardi 20 mai 2014
J'ai eu dernièrement l'occasion d'observer et de photographier de près une vipère aspic (Vipera aspis). Je saisis cette occasion pour vous rappeler brièvement quelques clés simples pour identifier avec certitude une vipère en France.
Un reptile sans pattes, avec une seule rangée d'écailles ventrales et des paupières transparentes et soudées est un serpent. Bien évidemment le ventre de l'animal ne se voit pas facilement
Ensuite pour différencier les vipères des couleuvres ce n'est pas toujours facile mais on a coutume de d'affirmer avec aucun risque d'erreur :
- qu'aucune vipère ne dépasse 80 cm (mais il y a de petites couleuvres)
- que la queue d'une vipère est courte et bien différenciée du corps (mais on ne la voit pas toujours)
- que la couleuvre a une seule rangée d'écailles entre la lèvre et l’œil et la vipère 2 ou 3 (il faut avoir une bonne vue)
- que les écailles de la tête de la vipère sont petites alors que la couleuvre a la tête recouverte de 9 grandes écailles
- que la pupille de la vipère est à fente verticale et celle des couleuvres ronde

D'autres critères peuvent prêter à confusion
- la forme de la tête (triangulaire ou ovale) : une exception la couleuvre vipérine inquiétée qui peut gonfler sa tête
- le nez retroussé de la vipère n'est constaté que chez la vipère aspic
- le milieu sec ou humide ne peut en aucun cas être un caractère unique de détermination
- la couleur, le V sur la tête sont des critères d'identification inconstants

Les idées reçues, confusions, inepties
Un serpent qui ne bouge pas est un serpent qui dort
Le serpent peut se mettre en cerceau pour aller plus vite
Les vipères ne bondissent pas sur leurs adversaires mais projettent en avant la partie antérieure de leur corps (20 à 35 cm)
Le serpent ne tète pas le pis des vaches et ne buvant que de l'eau pure n'est pas attiré par le lait
Les serpents n'ont pas de pouvoir hypnotique comme leur paupière inférieure est transparente et soudée à la supérieure leur regard est fixe simulant l'hypnotisme
Si on coupe un serpent chaque morceau engendre un nouvel animal
La peau du serpent est gluante
Le serpent est froid (leur température est supérieure de quelques degrés à la température ambiante). Ils craignent les excès de chaleur et meurent au-dessus de 40°
Les nœuds de vipères sont en fait des concentrations lors de joutes de quelques mâles pour la possession d'une femelle.

Notre vipère
Date d’observation 20 mai 2014
Lieu : sur un talus vers 500 m d'altitude
Heure : vers 15 h
Attitude : calme et indolente
On voit très bien sa pupille et son œil est partiellement doré
Son nez est peu retroussé
Les écailles frontales sont peu différenciées
Ses écailles labiales sont d'un blanc crème
Trois rangées d'écailles entre la lèvre et l’œil
On ne voit pas sa queue
Elle est en attente défensive (cou replié en S)
Les taches foncées ne sont pas très marquées

Sources
- Je reconnais les serpents de René Volot
- Guide des Reptiles et des Batraciens de France de Jacques Fretey


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samedi 24 mai 2014

Il a neigé et les coqs du col chantent

Randonnée du vendredi 23 mai 2014
Il a plu très fort jusqu'à ce matin 5 h mais la météo est bonne pour aujourd'hui.
Nous avons profité avec Claudine d'une matinée disponible dans notre emploi du temps surchargé de grands parents retraités pour  retourner dans notre jardin du Roc d'Arguille.
Un peu de neige fraîche de la nuit, des fleurs, des verts, un grand beau temps avec quelques nuages très véloces : une belle ballade avec le chant des coqs !

Parking
Col du Coq 1434 m

Itinéraire suivi
Nous nous sommes promenés pour profiter
Emprunter le GR qui suit une courbe de niveau pour rejoindre les abreuvoirs de la prairie.
Monter au col des Ayes 1538 m
Grimper au Collet de Pravouta 1695 m
Gagner par l'arrière le sommet du Roc d'Arguille 1768 m
Redescendre au collet et monter à la Croix de Pravouta 1760 m
Retourner au Collet et gagner la prairie puis le Habert de Pravouta 1600 m
Regagner le Col du Coq en passant à Pré Gisclas 1515 m

Remarques
Les coqs (de tétras lyre) chantent du côté du Sangle de la Barrère.
Les prairies où la neige vient de fondre sont couvertes de fleurs : crocus, scilles, jonquilles, narcisses, gentianes printanières, orchidées etc.
Le sentier est moins boueux que pressenti et les guêtres ont été inutiles
Deux écureuils
Une dizaine de papillons de la même espèce au Habert de Pravouta

Météo
Le ciel, très clair au lever du jour, laisse monter quelques nuages photogéniques poussés par un vent assez fort et relativement frais.
Neige de la nuit parfois croûtée
Soleil dominant largement

Distance, dénivelé, temps
D'après Keymaze
9 km ; 4 h ; 450 m

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Col des Ayes vu en montant au collet de Pravouta
Roc d'Arguille et col de Bellefond
Le matin au Col des Ayes 
A la pointe du soulier
Sapin solitaire
Lances de Malissard et Col de Bellefond
Collet de Pravouta : les Dalles du Charmant Som
Neige de la nuit
En montant sur l'arrière d'Arguille
Bellefond vu d'un petit collet
La Dent enneigée de la nuit sauvage à l'ombre 
Au soleil 
La Dent et Belledonne
Sur le bord on voit...
Montée de Pravouta
Arrivée à Pravouta
Col des Ayes
La Dent : neige fraîche et nuages
Détails
Dernier névé au habert de Pravouta
Habert de Pravouta et au fond le Grand Som
Crocus du jour
Beau papillon
Gentianes printanières
Orchidée
Orchis sureau (variété jaune)
A bientôt !
Trajet sous Google Earth
Élévation