samedi 26 juin 2010

Retrouvailles : dôme de Bellefont

Comment résister à ce beau temps ce vendredi 25 juin ?
Patrick et moi avons retrouvé avec plaisir la montagne. Pour la première fois de l'été nous sommes retournés dans notre "jardin" : Aulp du Seuil et Dôme de Bellefond.
J'avais l'espoir de voir les chamois coutumiers de ces lieux...
Départ au jour (5 h 30) du Col de Marcieu (1065 m)
L'Aulp du Seuil a été atteint relativement rapidement donc très tôt et nous avons naturellement poussé jusqu'au Col et Dôme de Bellefond

Remarques
L'herbe est haute, la neige ne subsiste que par quelques plaques, les troupeaux ne sont pas encore là.
Un écureuil, un seul chamois, des chocards et quelques bruyantes marmottes ...

Fréquentation
Personne le matin et une dizaine de randonneurs par petits groupes ou solitaires à la descente

Distance et dénivelée
16 km et 1.000 m

Cliquer sur les images pour les agrandir


Le trajet sous Google Earth

Le cirque de l'Aulp du Seuil et son chemin

Contre jour sur la croix

En montant vers Bellefont

Joli rond n'est-ce pas ?

Les crêtes vers la Dent de Crolles

Dôme de Bellefont vers la Savoie

Le Col de Bellefont et les Lances de Malissard

Toutes les marques et images utilisées appartiennent à leurs propriétaires respectifs !

samedi 19 juin 2010

Saint Jacques de Compostelle, chemins d'Arles, du Piémont, de l'Intérieur, de Sanabrie : les photos

Je vous propose 373 photos prises avec un téléphone le long du chemin.
Elles ont été faites au fil des jours lorsque les paysages m'ont "tiré l'œil". Ce n'est pas un reportage mais simplement quelques images que j'ai souhaité conserver et partager d'abord avec mes proches et puis aussi avec vous.

Cliquez sur l'image pour voir l'album
saint jacques 2010

lundi 14 juin 2010

Quelques remarques pour conclure

Itinéraire
Notre chemin a été très très beau ! Je n'aime pas les comparaisons mais c'est peut être un des plus beaux, mais aussi un des plus exigeants physiquement que j'ai parcouru depuis 2002. Les photos auront de la peine à vous faire partager les paysages admirables

J'ai marché 56 jours (contraintes d'hébergements) sur une distance de près de 1700 km.

Accueil et hébergements

Tout au long du chemin en France comme en Espagne l'accueil des "locaux" et des commerçants a été remarquable de gentillesse discrète, de dévouement et de confiance. Par exemple au col de Gamia la "patronne" nous a laissé libre accès au bar (matériel et provisions) pour que l'on puisse préparer un bon petit déjeuner avant de partir de bonne heure ; des hôteliers nous ont offert certaines prestations, d'autres personnes nous ont accompagné pour trouver l'auberge etc.
Sur le chemin du Piémont Pyrénéen un système de Haltes Saint Jacques fonctionne très bien. Un livret liste les hébergements des communautés chrétiennes, familiales, paroissiales, religieuses ou communales qui ouvrent leur porte aux pèlerins de passage (voir www.webcompostella.com). Il existe un système voisin sur le chemin d'Arles qui nécessite l'entrée dans une chaîne (les accueillants contactent l'accueil suivant).
En Galice les gîtes privés se sont multipliés par exemple à Negreira il y a maintenant 3 Auberges.
Toujours en Galice le "donativo" n'existe plus le tarif unique est de 5 € avec distribution de protections du matelas et de l'oreiller en non tissé.

La fréquentation
Nous parlerons de fréquentation sur les chemins = pèlerins rencontrés en marchant
Sur le chemin d'Arles un couple et quelques personnes dans les hébergements.
Sur le chemin du Piémont personne sauf aux hébergements "nos pèlerines d'Asson" gentilles et frigorifiées et une paire de marcheurs très chargés avec un budget max de 15 € / jour.
Sur le chemin de l'Intérieur un "centenaire" de 68 ans et à l'étape une paire de marcheurs.
Sur le Camino Sanabrese un peu plus de monde mais jamais plus de 15 personnes à l'étape sauf ce qui suit...
Un groupe d'Irlandais et Chinois élèves et professeurs d'un collège (une douzaine de personnes) est parti de Puebla de Sanabria et après 3 étapes de respectivement 10, 20 puis 30 km a "cassé". Ce groupe a posé et a rencontré des problèmes. Pas entrainés ils ont cru que cela allait venir en marchant et que l'étape du lendemain serait plus facile (résultats: tendinite, douleurs diverses, ampoule)... Ils ont saturé les hébergements en particulier celui de Lubian.
Les Espagnols sont majoritaires et se sont appropriés leurs chemins et c'est bien ! Peu ou pas de Français, des Coréens, des Australiens, des Allemands mais pas trop, pas de Hollandais, des Italiens, une Africaine de Sud au genou "twisté" et bien d'autres...
Les pèlerins rencontrés provenant du Camino Frances pratiquent en général la course au gîte. Debout dès 5 h 15 du matin ils partent de nuit. Ils sont stressés et souvent en mauvais état de santé (toux grasse = beurk !)
A Santiago nous avons rencontré une foule énorme avec des queues partout : à l'entrée de la cathédrale, à l'entrée de la porte sacrée, au bureau des pèlerins pour obtenir la compostela. Les sacs à dos sont interdits dans la cathédrale et dans le susdit bureau. Des cheminements sont imposés et le service d'ordre est impressionnant. Dépaysement absolu et pas forcément agréable après plus de 50 jours dans la nature.

Tracé et balisage
En France les chemins dits de Saint Jacques empruntent essentiellement des GR balisés dans les deux sens. Le marquage est dans l'ensemble correct mais confond à mon avis itinéraire de randonnée pédestre touristique du dimanche matin et chemin pour parcourir plus de 1000 km. On nous promène de ci de là, on nous détourne pour traverser un village etc. Je pense que défunt Georges Verron (auteur de plusieurs guides) avait bien vu et signalé le problème. Actuellement il ne faut pas prononcer son nom dans les offices de tourisme. La FFRP est omniprésente.
En Espagne le balisage unidirectionnel avec flèches jaunes est parfait. Il a été resuivi récemment (année Jacquaire ?), complété par de nouveaux panneaux etc.

Météo
Pendant les 56 étapes de marche nous avons eu 24 heures de pluie réparties sur 10 étapes dont 3 étapes de pluie continuelle. Pas de vraies grosses chaleurs mais du froid, du vent, presque de la neige, pas d'orage...
Les pluies qui nous ont précédé et jointes à celles des étapes du jour ont inondé beaucoup de chemins (voir les photos) qui dans certains cas sont à la limite du praticable. Conséquence les Pieosek ont été beaucoup sollicités.
Certains hébergements non chauffés ont été assez inconfortables.

Matériel
Bien = pas d'erreur !
Des satisfactions :
  • Mes Pieoseks portés pendant 19 étapes ils ont été parfaits et n'ont pas "souffert" du tout grâce au léger renfort avant cousu par Geneviève. Deux remarques : lorsque l'on ne porte pas les Pieoseks il n'est pas nécessaire de protéger le velours du Velcro sur la chaussure qui ne se dégrade pas et la suppression du serrage par élastique facilite montage et démontage. Irafok devra revoir son modèle car le textile qu'il a choisi s'est quotidiennement déchiré entrainant des "soins constants".
  • Le bâton de marche ultra léger (Xenon de chez Camp) a été très utile et suffisant en particulier en terrain difficile et pour franchir les gués.
  • les chaussettes X Socks TK Extreme Light ont été très bien : agréables à porter et séchage rapide (adieu bouclette)
Les animaux
Nous n'avons pas rencontré les ours français, les loups et les cerfs espagnols. Mais nous avons croisé les chemins et trajectoires de lapins, lièvres, renard, chevreuils, mouflons, ragondins, perdrix, milans, cigognes, reptiles (orvets, couleuvres et vipère) et d'innombrables vautours.

Communication
Le dispositif Spot (messagerie par satellites) a été utilisé quotidiennement en mode suivi et mode contrôle. Il vous a permis de nous suivre en temps réel (toutes les 10 minutes) sur les posts réalisés par Pierre.
Un plus pour la famille, les amis et autres curieux et peu de contrainte !

Les problèmes
Il y en a eu deux dont un majeur.
  • perte de lunettes de vue et solaire. Le Velcro de l'étui fixé à la ceinture d'Irafok s'est ouvert. La solution a été d'acheter des faces solaires pour ses lunettes de vue.
  • perte de ma carte d'identité (DNI en espagnol). J'ai constaté l'absence de ce document à Hernani seconde étape en Espagne. Sans elle je suis devenu un sans papier temporaire. En dehors des contrôles de police éventuels on ne peut pas retirer la carte d'embarquement à l'aéroport et on la réclame au moins 3 fois pour sortir d'Espagne et entrer en France. Actuellement elle est demandée presque systématiquement pour les hébergements (auberges, pensions, hostals). J'ai passé une dizaine de coups de téléphone insistants pour finalement apprendre avec joie à 21h 30 qu'elle était retrouvée dans la pension d'Irun. J'avais déjà appelé 4 fois avec des réponses négatives. Je l'ai récupérée le lendemain ouf ! Il faut bien sur éviter de la perdre mais on nous la demande souvent et parfois on oublie de nous la rendre. Si quelqu'un a une bonne solution pour résoudre ou éviter ce genre d'incident je suis preneur!
A suivre les photos...


Toutes les marques et images utilisées appartiennent à leurs propriétaires respectifs !

samedi 12 juin 2010

Nous sommes de retour !

Nous sommes rentrés dans nos foyers depuis hier vendredi en milieu de journée. Le voyage de retour s'est déroulé avec quelques péripéties... L'avion avait au départ de Santiago (et bien sur à l'arrivée) 1 heure 1/4 de retard j'ai donc manqué le TGV qui devait me transporter à Lyon. Les deux Bernard ont donc été contraints de faire chambre commune une dernière fois.
Les contrôles de sécurité refusent les bâtons de marche en cabine ce qui oblige à les enregistrer. Il faut aussi poser les chaussures de marche car elles déclenchent les portiques, enfin la routine...
Pour en terminer sur le libellé "Saint Jacques de Compostelle 2010" je vais rédiger un post de réflexions sur ce chemin (matériel, remarques diverses) et ensuite vous proposer de voyager par l'intermédiaire d'un album photo.
Merci à Pierre pour son travail de rédaction et de suivi !
Une pensée amicale à tous les lecteurs sans oublier cette fois les pèlerines d'Asson, Pedro et Bea de Valencia et nos cousins du Québec.

mercredi 9 juin 2010

mardi 8 juin 2010

Message de Bernard Irafok

Bonjour à tous,

Ça y est, le troisième chemin est bouclé et pour Miké le huitième... sous la pluie de la verte Galice; ce qui n'a rien d'étonnant.
Depuis ce matin, nous sommes accompagnés par un fin crachin, parfois plus violent, toujours rafraîchissant. Nous avons donc chaussé dès le départ nos pied-au-sec et notre surpantalon de pluie pour l'ultime fois.

L'arrivée à Santiago fut des plus faciles par ce chemin. Le fameux trois mats de la cathédrale hissait haut ses flèches vers le ciel... Santiago.

Nous avons pris un bain de foule inoubliable. Il sortait des pèlerins de partout. Ils arrivaient à pied, à vélo, en car... Il y avait des queues d'une longueur inhabituelle. Des forces de police canalisaient les gens qui voulaient entrer dans la cathédrale, ceux qui voulaient entrer par la fameuse porte que l'on ouvre que pour les années jacquaires. Il y avait la queue pour retirer la Compostella, ce papier que les pèlerins veulent à tout prix et font la queue pendant des heures, sous la pluie ou le plus ardant soleil. En voyant cette foule de gens fatigués, nous avons fui et sommes revenus à 20h45 lorsque la file avait disparu. Eh oui.

Le lendemain nous avons repris la route, respiré le parfum des eucalyptus, foulé à nouveau la terre de Galice et retrouvé enfin la solitude de la marche. Les trois étapes qui séparent Santiago du Cap Finisterre sont assez rudes. Negreira, 22 km, Olveiroa 34 km et Fisterra la dernière, 31, 5 km. La récompense est au bout, au cap, là ou le ciel et la mer se confondent, se mêlent, s'associent. Certains y brûlent leurs vêtements pour devenir un homme neuf; toute une symbolique à laquelle nous n'adhérons pas bien sûr. Nos vieux vêtements, nous les garderons pour en faire autre chose que de la fumée : parole d'Auvergnat.

Ce qui est sûr, c'est que nous rentrerons avec des images plein la tête, des émotions à faire pâlir d'envie les plus revêches, les jambes plus affinées et musclées, le sac à dos plus usé, les chaussures plus abimées et quelques kilos en moins sûrement. Allégeons, allégeons il restera toujours quelque chose.

Amitiés des deux Bernard qui ont la tête encore dans le chemin... et qui l'auront encore longtemps.

Saint Jacques de Compostelle 2010 Etape Finale!

Étape Olviroa à Cabo de Finisterre avec retour à Fisterra 37km en 7H00. Un long trajet par un temps galicien ils ont traversé de longues landes sauvages avant d'arriver au bord de la mer qu'ils ont suivi jusqu'au cap. Météo : 4h de crachins et 2h de grains. C'est la fin du périple, demain promenade autour de Fisterra


Afficher 2010 saint jacques jour 57 sur une carte plus grande

Pour un suivi en temps réel cliquez ici

lundi 7 juin 2010

Saint Jacques de Compostelle 2010 Jour 56

Étape de Negreira à Olveiroa 33km en 6H15. Un grand parcours avec de la forêt et de nombreux villages, beaucoup de monde sur le chemin. Météo : soleil sans précipitations pendant la marche et depuis leur arrivée pluie. Demain ils verront la mer.


Afficher 2010 saint jacques jour 56 sur une carte plus grande

Pour un suivi en temps réel cliquez ici

dimanche 6 juin 2010

Saint Jacques de Compostelle 2010 Jour 55

Etape de Santiago de Compostela à Negreira 23km en 4H30. Court trajet qui leur a fait traverser de grandes forêts d'eucalyptus. Une grande montée les a fait passer le col de la Venta. Beaucoup d'odeurs agréables, menthe, jasmin, eucalyptus. Météo : beau temps sans pluie


Afficher 2010 saint jacques jour 55 sur une carte plus grande

Pour un suivi en temps réel cliquez ici

samedi 5 juin 2010

Saint Jacques de Compostelle 2010 Jour 54 Saint Jacques!!

Étape Ponte de Ulla à Santiago de Compostela 24 km en 4H30. Ce trajet termine à Saint-Jacques le chemin de Mozarabe. Ils ont traversé des forêts d'eucalyptus odoriférants ainsi que de nombreux petits villages. A Santiago énorme foule! D'importants travaux ont rallongé leur itinéraire sur la fin du parcours. Demain ils partent sur le chemin de Finisterre. Météo : nuageux sans pluie.


Afficher 2010 saint jacques jour 54 sur une carte plus grande

Pour un suivi en temps réel cliquez ici

Bon une petite vidéo comme d'habitude sur la Praza das Praterias

les deux bernards sont en bas ils lèvent les bras à la fin de la video

vendredi 4 juin 2010

Saint Jacques de Compostelle 2010 Jour 53

Étape Laxe à Ponte Ulla 33km en 6H. Trajet qui les a promenés dans son premier tiers dans d'agréables décors, ponts et chaussées romains, sous-bois avec de très beaux arbres...
Ils sont à Ponte Ulla et arriveront à Santiago demain dans la matinée.
Ils ont vu deux écureuils. Météo : temps moins chaud avec éclaircies.


Afficher 2010 saint jacques jour 53 sur une carte plus grande

Pour un suivi en temps réel cliquez ici

jeudi 3 juin 2010

Saint Jacques de Compostelle 2010 Jour 52

Étape du Monastère de Oseira à Laxe 30km en 6H30. Trajet typiquement Galicien avec ses raidillons fréquents et ses passages ombragés en sous bois. Météo : très beau temps et très chaud (plus de 30°).


Afficher 2010 saint jacques jour 52 sur une carte plus grande

Pour un suivi en temps réel cliquez ici

mercredi 2 juin 2010

Saint Jacques de Compostelle 2010 Jour 51

Etape Ourense au Monastère d'Oseira 33Km en 6H45. Encore une étape longue et difficile avec de sévères côtes pour sortir de Ourense, ensuite le chemin est agréable et devient très beau dans la dernière partie qui franchit la montagne avant d'arriver au monastère. Beaucoup de fleurs et deux perdrix rouges. Météo : très beau temps, très chaud.


Afficher 2010 saint jacques jour 51 sur une carte plus grande

Pour un suivi en temps réel cliquez ici

mardi 1 juin 2010

Saint Jacques de Compostelle 2010 Jour 50

Étape de Xunqueira de Ambia à Ourense 24Km en 5H00. Étape de liaison avec un premier tiers agréable puis le reste sur des trottoirs et en zone industrielle. Ils ont vu à nouveau des cigognes. Météo : beau temps et chaud.


Afficher 2010 saint jacques jour 50 sur une carte plus grande

Pour un suivi en temps réel cliquez ici