En Espagne, sur les chemins, j'ai été plusieurs fois gentiment interpelé par des espagnols "mécréants rationalistes". Le questionnement qui est revenu le plus souvent peut être résumé en ces termes :
"comment, vous qui avez l'air censé, pouvez-vous croire que Saint Jacques est à Santiago ?"
Ma réponse était rituellement du genre "c'est le chemin qui compte !" en ronchonnant intérieurement : "ils sont bien gentils mais c'est mon problème !"
Et oui c'est mon problème et depuis j'ai recherché et trouvé quelques éléments qui sont susceptibles d'apporter un éclairage (pour ceux qui veulent être éclairés) intéressant sur la question.
Je recommande en particulier le site de la Fondation Européenne pour la Recherche sur les Pèlerinages (FERPEL) intitulé "saint Jacques et Compostelle, Mythes, rêves, légendes, histoire et patrimoine".
Je vous invite à le visiter. La photo de ce post en est extraite.
Il est très riche par exemple j'y ai découvert un article consacré au "Corps de Saint Jacques à Echirolles". Pour en savoir plus sur "le corps de Saint Jacques à Echirolles"
Cette localité, située en Isère, est à une vingtaine de km de mon domicile. C'est à dire 100 fois plus près que Santiago !
Alors, si le pèlerinage d'Echirolles n'avait pas été supprimé en 1488 m'en serai-je satisfait ?
La réponse est claire et c'est non. Pourquoi aller si loin, partir si longtemps ? La réponse est devenue évidente : c'est bien le Chemin, le Parcours qui me motive le plus !
Certains compagnons de Saint Jacques ont trouvé : rêve, rupture, patience, humilité, partage, tolérance et même une certaine forme de sagesse. Tout cela en deux mois sur un seul chemin ! Que dire alors de 5 heures ou de quelques jours ?
Il est difficile de trouver ce que l'on ne cherche pas vraiment et moi je ne suis pas encore arrivé à cette Sagesse.
Comme j'aime beaucoup marcher je recommence, je recommence... On ne sait jamais, des fois en plus du plaisir !
Toutes les marques et images utilisées appartiennent à leurs propriétaires respectifs !
lundi 30 juin 2008
dimanche 29 juin 2008
Cols de la Frêche et de la Perrière
Belle randonnée dans le massif de Belledonne : secteur de la Montagne d'Arvillard et des Grands moulins. Les dénivelées semblent modestes mais les grimpées sont raides et le soleil chaud !
le fichier KML
Parking : Val Pelouse (1700 m) à 14 km au Sud Est de la Rochette
Itinéraire : suivre un bon sentier jusque sous le col de la Perrière puis remonter sur le flanc du vallon, laisser d'abord à gauche la montée aux Grands Moulins puis en face le sentier du vallon des Férices.
Notre sentier monte rudement à gauche et gagne rapidement le Col de la Frêche 2183 m.
Retour par le même sentier jusqu'au chalet refuge de la Perrière (1832 m), prendre à droite la sente en lacets qui monte au col de la Perrière (2003 m) , puis le sommet de la Montagne d'Arvillard (2041 m) et la crête. Descente par une ancienne et large piste de ski.
Météo : beau temps chaud, nuages bourgeonnant sur les sommets à partir de midi, vent frais et agréable sur les crêtes
Fréquentation : Au parking 2 voitures à l'arrivée et 35 au départ mais il y a de la place pour tout le monde.
Remarques : une floraison impressionnante d'anémones soufrées (de vastes espaces en sont recouverts). Quelques lis de Saint Bruno, des fleurs d'Arnica (c'est le début), des anémones pulsatiles (c'est la fin)
Montée ce matin du troupeau dans l'alpage. Une centaine de bovins souvent très jeunes et étonnés de se trouver là.
Le trajet sous Google Earth le point indiqué les Prés Nouveaux correspond à Val PelouseItinéraire : suivre un bon sentier jusque sous le col de la Perrière puis remonter sur le flanc du vallon, laisser d'abord à gauche la montée aux Grands Moulins puis en face le sentier du vallon des Férices.
Notre sentier monte rudement à gauche et gagne rapidement le Col de la Frêche 2183 m.
Retour par le même sentier jusqu'au chalet refuge de la Perrière (1832 m), prendre à droite la sente en lacets qui monte au col de la Perrière (2003 m) , puis le sommet de la Montagne d'Arvillard (2041 m) et la crête. Descente par une ancienne et large piste de ski.
Météo : beau temps chaud, nuages bourgeonnant sur les sommets à partir de midi, vent frais et agréable sur les crêtes
Fréquentation : Au parking 2 voitures à l'arrivée et 35 au départ mais il y a de la place pour tout le monde.
Remarques : une floraison impressionnante d'anémones soufrées (de vastes espaces en sont recouverts). Quelques lis de Saint Bruno, des fleurs d'Arnica (c'est le début), des anémones pulsatiles (c'est la fin)
Montée ce matin du troupeau dans l'alpage. Une centaine de bovins souvent très jeunes et étonnés de se trouver là.
le fichier KML
Champ d'anémones soufrées
En descendant du col de la Frêche
Marie-Claude et Lucie dans la descente du col
En descendant du col de la Frêche
Marie-Claude et Lucie dans la descente du col
vendredi 27 juin 2008
Montagne à vaches : la Pinéa
Une belle petite randonnée avec un vent du nord frisquet au sommet et un chaud soleil. Un départ en fanfare au milieu du troupeau avec ses clarines, potets de fer battu et autres cloches.
Les chemins ont séché. La roche de ce petit sommet est brillante mais "franche" ce matin ce qui n'est pas toujours le cas.
Un faucon crècerelle et peut être un vautour égaré du Vercors mais haut, très haut !
Les chemins ont séché. La roche de ce petit sommet est brillante mais "franche" ce matin ce qui n'est pas toujours le cas.
Un faucon crècerelle et peut être un vautour égaré du Vercors mais haut, très haut !
Sommet de la Pinéa . Au fond le cimier du Néron et l'Aiguillette de Quaix
Juste avant le sommet un jour de ciel bleu
Juste avant le sommet un jour de ciel bleu
jeudi 26 juin 2008
Camino del Norte : que d'eau pour Christian !
Des nouvelles de Christian qui est est rentré de Santiago depuis quelques semaines. Nous l'avions laissé le 3 mai à Comillas et tout allait bien.
Parti d'Irun il a suivi, pour la seconde fois, le chemin du Nord sans problème. La fréquentation du chemin a été relativement faible.
Par contre le temps a été déplorable : 24 jours de pluie sur la trentaine de son pèlerinage avec des épisodes de grêle, grand vent etc. Nous imaginons sans peine les problèmes de lessive ...
Dans l'auberge de Gondan (chauffage par la dalle) il a étendu ses vêtements sur le sol pour les faire sécher...
Parti d'Irun il a suivi, pour la seconde fois, le chemin du Nord sans problème. La fréquentation du chemin a été relativement faible.
Par contre le temps a été déplorable : 24 jours de pluie sur la trentaine de son pèlerinage avec des épisodes de grêle, grand vent etc. Nous imaginons sans peine les problèmes de lessive ...
Dans l'auberge de Gondan (chauffage par la dalle) il a étendu ses vêtements sur le sol pour les faire sécher...
BRAVO CHRISTIAN !
Carroyas avant Luarca
lundi 23 juin 2008
Bec Charvet par le col de La Faita
Une randonnée d'une matinée à l'ombre et au frais !
Bec Charvet vu du côté du Col du Coq (Pravouta)
Le Bec Charvet (1738 m) a un aspect débonnaire vu du côté du Col du Coq et il est plutôt effrayant vu du Manival.
Parking : Col du Coq
Itinéraire : GR9 jusqu'au Col de la Faita (1420 m), puis sentier à main gauche (marques jaunes) jusqu'au sommet en bordure du Manival.
Remarques : sentier tourmenté, mouillé et glissant par endroits. Assez raide jusqu'au sommet où la végétation (ombellifères) cache la trace par endroits.
Actuellement la végétation masque partiellement les vues saisissantes sur le Manival.
Fréquentation : nulle
Parking : Col du Coq
Itinéraire : GR9 jusqu'au Col de la Faita (1420 m), puis sentier à main gauche (marques jaunes) jusqu'au sommet en bordure du Manival.
Remarques : sentier tourmenté, mouillé et glissant par endroits. Assez raide jusqu'au sommet où la végétation (ombellifères) cache la trace par endroits.
Actuellement la végétation masque partiellement les vues saisissantes sur le Manival.
Fréquentation : nulle
Le parcours sur Google Earth
Le lieu indiqué par Google "le Baure" est erroné il s'agit du Col du Coq
le fichier KML
Le lieu indiqué par Google "le Baure" est erroné il s'agit du Col du Coq
le fichier KML
Bec Charvet vu du côté du Col du Coq (Pravouta)
jeudi 19 juin 2008
Croix de l'Alpe : fleurs et bornes frontière Dauphiné Savoie
L'anticyclone est de retour et le beau temps assuré ! Mais au réveil ce n'est pas aussi évident : de gros nuages sur Belledonne et les crêtes de la Chartreuse sont accrochées par des nébulosités plus sympathiques.
La toute petite randonnée du jour a consisté à monter à la Croix de l'Alpe.
Parking : Pré Orcel
Météo : agréable avec des nuages farceurs
Circuit en boucle : montée par Belles Ombres et descente par le chemin "classique".
Fréquentation : du monde au retour ! Une seule voiture au parking à l'aller et une douzaine au retour.
Des fleurs partout et peu de vie animale à part les oiseaux en particulier plusieurs merles à plastron (appartenant à la sous espèce alpestris)
Pour en savoir plus sur cet oiseau cliquez
Les protocoles de bornage de 1822 et 1823 fournissent de nombreux détails. Les bornes, lorsqu'elles sont en pierre (saine et durable), mesurent 90 cm hors sol. Sous leur socle enfoui à 50 cm de profondeur est placé un décimètre cube de charbon de bois et des témoins provenant d'une brique cassée en deux placée de champ à 18 pouces de profondeur côté cassé tourné vers la borne.
D'un côté est gravée la fleur de lys dans un ovale et de l'autre la croix de Savoie dans un cercle de 24 cm de diamètre. Sur le côté gauche en regardant la fleur de lys est gravé le numéro d'ordre et à l'opposé le millésime.
Sur le sommet de la borne la direction de la frontière est indiquée par un trait droit, ou angulaire s'il y a changement de direction.
Ces marques peuvent être gravées aussi sur les rochers.
Les bornes proches de la croix de l'Alpe (n° 28 à 34) sont des bornes neuves. La 31 est déchaussée et les bornes 32 à 34 se suivent et conduisent à la 35 gravée dans le rocher (voir photo).
Ces lignes sont empruntées à l'ouvrage : Frontière Dauphiné-Savoie, A la découverte des bornes de 1822 et 1823 (Michel Jaillard, Jean Marconnet, Andrée et Jacques Verdun).
Pour tout savoir lisez cet ouvrage
La toute petite randonnée du jour a consisté à monter à la Croix de l'Alpe.
Parking : Pré Orcel
Météo : agréable avec des nuages farceurs
Circuit en boucle : montée par Belles Ombres et descente par le chemin "classique".
Fréquentation : du monde au retour ! Une seule voiture au parking à l'aller et une douzaine au retour.
Des fleurs partout et peu de vie animale à part les oiseaux en particulier plusieurs merles à plastron (appartenant à la sous espèce alpestris)
Pour en savoir plus sur cet oiseau cliquez
La croix de l'Alpe sur lit de boutons d'or
Orchidée sauvage : orchis incarnat
Anémone Sylvie à la corole habitée
La roche surplombante au retour
LES BORNES FRONTIERES DE L'ALPE
En arrivant dans l'alpage on découvre un alignement de belles bornes. Elles sont lissées par les frottements et grattages des animaux. Ces bornes marquaient la frontière entre la Savoie (royaume de Sardaigne) et la France qui s'étendait sur près de 150 km de long. Elles entérinaient le traité de Turin (1760) par lequel le roi de Sardaigne et Louis XV définissaient le tracé de la frontière. Ce bornage mis en place en 1761 a été renouvelé en 1822 et 1823. L'annexion de la Savoie à la France (1792) avait rendu obsolète les bornes frontières. Elles seront rétablies sur la même ligne à la suite du retour de la Savoie à la monarchie Sarde en 1815. Les bornes qui remplacent celles de 1761 qui ont disparu sont appelées bornes neuves.Orchidée sauvage : orchis incarnat
Anémone Sylvie à la corole habitée
La roche surplombante au retour
LES BORNES FRONTIERES DE L'ALPE
Les protocoles de bornage de 1822 et 1823 fournissent de nombreux détails. Les bornes, lorsqu'elles sont en pierre (saine et durable), mesurent 90 cm hors sol. Sous leur socle enfoui à 50 cm de profondeur est placé un décimètre cube de charbon de bois et des témoins provenant d'une brique cassée en deux placée de champ à 18 pouces de profondeur côté cassé tourné vers la borne.
D'un côté est gravée la fleur de lys dans un ovale et de l'autre la croix de Savoie dans un cercle de 24 cm de diamètre. Sur le côté gauche en regardant la fleur de lys est gravé le numéro d'ordre et à l'opposé le millésime.
Sur le sommet de la borne la direction de la frontière est indiquée par un trait droit, ou angulaire s'il y a changement de direction.
Ces marques peuvent être gravées aussi sur les rochers.
Les bornes proches de la croix de l'Alpe (n° 28 à 34) sont des bornes neuves. La 31 est déchaussée et les bornes 32 à 34 se suivent et conduisent à la 35 gravée dans le rocher (voir photo).
Ces lignes sont empruntées à l'ouvrage : Frontière Dauphiné-Savoie, A la découverte des bornes de 1822 et 1823 (Michel Jaillard, Jean Marconnet, Andrée et Jacques Verdun).
Pour tout savoir lisez cet ouvrage
Borne n° 29 avec la fleur de lys, la date 1822 et la "ligne directionnelle" angulaire
Au fond la borne 28
Au fond la borne 28
mardi 17 juin 2008
Le site de Gérard Rousse dit Gérard du Camino
Gérard Rousse dit Gérard du Camino a regroupé dans son site tout, ou presque tout, ce qui vous parait nécessaire avant de partir. Et bien plus encore... !
Ce que vous ne trouvez pas chez lui il vous fournit le lien pour y accéder.
Ce que vous ne trouvez pas chez lui il vous fournit le lien pour y accéder.
Allez le visiter
lundi 16 juin 2008
Via de la Plata : Claude est arrivé à Santiago
Claude vient de terminer la Via de la Plata. Après 34 jours de marche il est arrivé à Santiago le même jour qu'Irafok (ils ne se connaissent pas) !
Parti léger avec seulement un drap de soie pour le couchage il a trouvé des couvertures dans pratiquement tous les gites.
Tout s'est très bien passé à part le mauvais temps : pluie, froid , boue, chemins inondés etc...
Pour lui ce fut un bon chemin qu'il qualifie de magnifique.
La fréquentation est en augmentation avec en moyenne une vingtaine de pèlerins chaque jour.
Des bravos pour les accueils (gites) de Rio Négro Del Puente, Irena à Lubian et tous ceux de Galice. Pour la table : Chez A Picota à Laza.
Les sifflets vont aux gites de Guillena et de Pueblo de Sanabria.
Tout s'est très bien passé à part le mauvais temps : pluie, froid , boue, chemins inondés etc...
Pour lui ce fut un bon chemin qu'il qualifie de magnifique.
La fréquentation est en augmentation avec en moyenne une vingtaine de pèlerins chaque jour.
Des bravos pour les accueils (gites) de Rio Négro Del Puente, Irena à Lubian et tous ceux de Galice. Pour la table : Chez A Picota à Laza.
Les sifflets vont aux gites de Guillena et de Pueblo de Sanabria.
BRAVO CLAUDE !
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