Amis des chemins bonjour d'Auray.
Ouf, nous avons tourné à la pointe du Raz, et depuis, nous avançons sur des cotes plates ou presque. Finies les pentes raides et courtes, puis les montées courtes et raides. Les paysages connus, sont toujours aussi beaux et cela fait plaisir de les revoir sous un jour pédestre.
Les ajoncs sont presque passés de fleurs, les fougères poussent, les chèvre-feuilles embaument et la bruyère est fleurie. Lajoncs, fleurs jaunes de Noël, envahissent les terres abandonnées par l'agriculture. Il y a une cinquantaine d'années l'ajonc était utilisé et cultivé par les hommes et par les bêtes. Le "jonc marin" servait de nourriture aux chevaux car riche en azote. Chaque jour le paysan coupait des pousses jeunes qu'il ramenait à la ferme à dos d'homme. La tige de l'ajonc, servait de bois de chauffage. Il permettait aussi de teindre en rouge les œufs de Pâques... Et aujourd'hui l'ajonc ne sert plus qu'à piquer les jambes nues des randonneurs (euses).
Mais il y aurait tant de choses à dire sur la Bretagne que je voudrais vous parler du drapeau breton : le "Gwen-ha-du".
Gwen-ha-du veut dire "blanc et noir". Ce drapeau fut crée en 1923 par un architecte de Fougères : Morvan Marchal. Le champ d'hermines rapelle le drapeau des Ducs de Bretagne. les 4 bandes blanches correspondent aux anciens évêchés de Basse-Bretagne de langue bretonne (St Pol de Leon, Tréguier, Vannes et Quimper), les 5 bandes noires symbolisent ceux de Hautes bretagne de langue gallo (St Brieuc, St Malo, Dol de Bretagne, Rennes et Nantes). De temps à autre flotte un drapeau blanc barré d'une croix noire. C'est l’ancien drapeau de la Bretagne du Haut moyen-age (XI ème) . Ceux-là sont des "fanatiques", des purs et durs bretonnants.
Nous sommes étonnés de voir si peu d'oiseaux, même dans la réserve du cap Sizun. On ne voit que des goélans, des cormorans, quelques alouettes et c'est tout. Hier et aujourd'hui nous avons des Craves à bec rouge. Mais point de limicoles, ou de grands oiseaux marins. Où sont passés les oiseaux ? C'est une question que l'on posera au retour à la L.P.O ou à Bretagne Vivante.
Nous avons passé après Morgat, les 1 000 km. Nous en sommes à 1120. Il ne reste plus que 400 km et nous seront à Vannes.
Pour ceux qui se préoccupent de notre forme; Eh bien, les mollets, les pieds sont en parfait état. Le moral toujours au plus haut sauf quand le sentier nous fait des misères, mais la beauté des paysages nous font vite oublier la difficulté relative du parcours.
Voir le déroulement journalier sur le site "bernard-trekking"
Kénavo
Bernard Irafok
mardi 19 juin 2012
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